La Kinésithérapie :
Le Kinésithérapeute (ou Physiothérapeute dans le reste du monde) est un professionnel de santé et plus particulièrement de la rééducation bien que son champ de compétence s'étende aussi à la prévention, au sport, et à la remise en forme notamment. Cette discipline comprend la rééducation de presque toutes les pathologies médicales. La profession appartient au corps des rééducateurs à l'instar des orthophonistes, ergothérapeutes, neuropsychologues, psychomotriciens, et des orthoptistes.
Travaillant en étroite collaboration avec l’équipe médicale et l’équipe soignante, le « kiné » établit un bilan, ou BDK (Bilan Diagnostique Kinésithérapeutique) qui comprend notamment le diagnostic kinésithérapique et les objectifs de rééducation, ainsi que le choix des actes qui lui paraissent les plus appropriés. En effet, il fait appel à de nombreuses techniques : massages, mouvements de gymnastique à l’aide d’appareils, de poids… Il peut aussi utiliser l’eau, la chaleur, le froid ou les ultrasons.
Le métier de kinésithérapeute s’exerce aussi bien à l’hôpital qu’en clinique, en maison de retraite ou en cabinet de ville. Actuellement la recherche dans ce domaine est en pleine expansion, ainsi il est aussi possible de travailler en tant que chercheur.
Une bonne résistance physique est requise pour manipuler les patients, répéter des exercices de rééducation ou réaliser des massages. Le kinésithérapeute doit être en mesure de choisir les techniques appropriées et les soins adaptés aux besoins de la personne, en respectant les protocoles d’hygiène et les règles de bonnes pratiques. À l’écoute de ses patients et de leur entourage, il crée une relation de confiance : un bon relationnel est donc indispensable. En effet le kinésithérapeute est un des professionnels à passer le plus de temps avec les patients. Il doit à cette occasion savoir être à l'écoute des élements pertinents tant pour la rééducation qu'il assure, que pour les autres soignants concernés par le patient.
(inspiré du site sante.gouv.fr et wikipedia.fr)
La formation de Kinésithérapeute en France :
En France, le kinésithérapeute pratique sous condition d'avoir obtenu un Diplôme d'Etat. Celui s'obtient après 4 années (depuis la rentrée 2015) d'études en Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie. Plusieurs portes d'entrées permettent l'accès à ces instituts : la PACES ou Première Année Commune aux Etudes de Santé (voie majoritaire), la fillière STAPS ou Sciences et Techniques de l'Activté Physique et Sportive, et la fillière Biologie. Comme les autres professions médicales et paramédicales le ministère de la Santé regule les entrées. Ceci est fait par le biais d'un numerus clausus propre à chaque institut. Statistiquement, la possession d’un baccalauréat scientifique est à privilégier (plus de 97 % des entrants).
Une des caractéristiques de la formation en masso-kinésithérapie est une très bonne connaissance de l'anatomie humaine et de sa biomécanique. Le domaine de connaissance s'étend notament aux appareils respiratoire, cardiovasculaire, musculosquelettique, et neurologique. Les études portent sur les pathologies de ces appareils, leurs traitements médicaux chirurgicaux et kinésithérapiques et ce dans tous les domaines de la médecine hospitalière et ambulatoire.
C'est parce que la profession de kinésithérapeute est un domaine où l'on doit acquérir un savoir-faire, en plus des connaissances théoriques, que les études sont rythmées par plusieurs stages.
Les kinésithérapeutes peuvent bénéficier, de formations continues tout au long de leur exercice professionnel, soit dans le cadre universitaire, soit par le biais d'organismes de formation associatifs ou à but lucratif. Ceci peut lui permettre de se spécialiser, ou d'approfondir ses connaissances dans un domaine en plus de se tenir au courant des avancées scientifiques de sa profession.
La formation de Kinésithérapeute à Grenoble :
L'IFMK de Grenoble est conventionné avec l'Université Grenoble Alpes. Les entrées y sont donc possibles par les filières PACES, STAPS, et Bio de l'Université.
Pour la rentrée 2018 : PACES (UJF-Grenoble), 40 places, L1 STAPS (UJF Grenoble-Valence), 6 places, et L1 SVT (Grenoble), 6 places et L1 STAPS (U.Savoie), 2 places.
Des places supplémentaires sont possibles : 2 places (maximum) sont réservées à des Sportifs de Haut-Niveau (SHN) et 3 places (maximum) sont ouvertes à des personnes ayant déjà validé certains cursus diplômants, certaines licences, de masters ou un doctorat d’université.
Avec la réforme des études, l'institut structure la formation autour de 7 stages, répartis sur les 4 années d'une durée moyenne d'un mois. L'année est rythmée par des cours théoriques, des formations pratiques, et des applications en milieu.